Mali /// Edition, Video, Illustration, DNAT3

Autour de ce voyage d'étude volontaire au Mali, nous avons travaillé et vécu avec différents corps de métier (tisseurs, forgerons, danseurs, artistes plasticiens ... J'ai souhaité faire partager mon regard avec mon appareil photo-caméra pour croquer l'atmosphère et faire partager mon regard. La lumière, les ombres, les échanges, l'envie de tout voir en même temps, les matières... Au retour j'ai fait plusieurs éditions autour de cette envie de tout voir. Cela à donné lieu à de l'image dans l'image, par des perforations, du calque...


Dans cette édition accordéon recto-verso, on peut détacher un bout de l'image, pour l'emmener avec soi et libérer l'image du livre. En créant ce trou, on voit ce qu'il se passe derrière. On se focalise alors sur un détail, des couleurs...

 

Comment donner à voir le mouvement simplement. Le flip book est un bon remède. Ils dévoilent au fur et à mesure un mouvement de danse, une scène urbaine, et un ventilateur qui tourne...rafraichissant en plus!

 

Il est bon de se poser et de ne pas regarder à travers un objectif. Des croquis rassemblés dans une édition façonnée de telle sorte que certains dessins sont cachés par le pliage. Il faut encore une fois faire l'effort de découvrir les petites choses.




"Pas-chassés et chassés croisés"

Cette édition présente une grande partie de mes photos. Toujours avec l'idée de se faire son propre voyage et de tout voir, j'ai fait ce livre qui se divise en deux parties ; l'image en haut, (elle même séparée en deux dans la double page par une impression sur calque et une impression sur papier opaque) et le texte en bas. Les mots changent le sens des images...La découpe horizontale permet donc au lecteur de se faire son interprétation et de  mettre le texte qu'il souhaite avec l'image qu'il a choisi.



Travail en argentique




Une exposition, où nos travaux, collectifs ( comme les bannières, les structures de métal...) ou personnels (photographies, éditions, carnets de voyages...) furent exposés à l'école.



Pendant ce voyage, nous avons activement participé au Festival Des Marionnettes et des Masques de Markala (FESMAMA). Sur un conte bambara, où se rencontre lion, lièvre, hyène et hérisson, nous avons du imaginer et créer les masques et une part de scénographie. En étroite collaboration avec des étudiants danseurs, et plasticiens, nous avons fait de grands masques (pour la visibilité) à porter presque à bout de bras. Il nous a fallu penser au cadre même de ce festival. En effet une grande partie du FESMAMA se déroulait la nuit. La scène faisait plus de 30 m de diamètre. Pour ma part, j'ai voulu aussi prendre en considération un autre des objectifs du FESMAMA : mélanger art traditionnel et contemporanéité. A partir des masques bambara des différents animaux j'ai refait des dessins et j'ai voulu les mettre en relation directe avec le corps du danseur. Le dessin du masque devient ainsi maquillage qui se révele par la danse. En effet, c'est en se mettant dans un certaine position, que le masque-maquillé se découvre. Au final, les danseurs du festival avec lesquels nous avions travaillés, ont chorégraphiés leur danse en tenant compte des grands masques à porter et de leur corps maquillé. Le résultat était charmant.



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Et des vidéos...